Les Héritiers du Soleil. Voyage au Temps des Précolombiens de l'argentine en Equateur
Nous traversons l’Amérique du Sud et explorons plusieurs sites archéologiques des civilisations précolombiennes. À travers cet article, nous espérons, chers lecteurs, captiver votre imagination et vous faire découvrir la richesse, le mystère et la grandeur des civilisations précolombiennes. Etes-vous prêts à plonger dans l’histoire fascinante des civilisations précolombiennes?
Pour rappel, une civilisation précolombienne fait référence à toute société développée en Amérique avant l’arrivée en Amérique de Christophe Colomb en 1492.
Notre voyage à travers les civilisations précolombiennes d’Amérique du Sud nous offre une aventure inoubliable. Chaque site que nous visitons nous plonge dans une époque différente, révélant les croyances et les rituels uniques de ces civilisations anciennes.
Dans cet article, nous abordons les civilisations précolombiennes des plus anciennes aux plus récentes que nous avons découvertes lors de notre voyage, plutôt que par date de visite.
- Nazca (vers 100 av. J.-C. - 800 ap. J.-C.)
- Moche (vers 100 ap. J.-C. - 800 ap. J.-C.)
- Wari (vers 500 ap. J.-C. - 1000 ap. J.-C.)
- Chimu (vers 900 ap. J.-C. - 1470 ap. J.-C.)
- Incas (vers 1200 ap. J.-C. - 1572 ap. J.-C.)
“Les Énigmes du Désert : À la Découverte des Nazca”(vers 100 av. J.-C. - 800 ap. J.-C.)
Nous nous rendons dans le désert côtier du Pérou, où les Nazca, et quelques centaines d’années plus tôt les Paracas (environ 700 av. J.-C. - 200 ap. J.-C.), ont prospéré. Pour des raisons financières, nous avons choisi de ne pas survoler les lignes de Nazca, mais d’en apercevoir certaines grâce aux miradors installés le long de la route.
Figures anthopromophes qui ont la tête en forme de rayons ou de plumes de la civilisation Paracas
Les premiers géoglyphes ont été créés à l’époque des Paracas, en transférant sur les parois des montagnes les motifs initialement dessinés sur les céramiques et les textiles de cette culture.
Dans ce désert de Nazca et Palpa (pas de pluie depuis 2017), nous sommes fascinés par l’immensité des géoglyphes tracés par ces civilisations.
le chat de la civilisation Nazca
Nous avons appris que pour créer ces dessins gigantesques, ils ont d’abord planifié leurs motifs à petite échelle, puis les ont reproduits sur le sol aride. Les Nazca ont gratté la surface du désert, enlevant les cailloux pour exposer le sol plus clair en dessous, dessinant ainsi des lignes précises. Certaines théories suggèrent qu’ils pourraient avoir aligné certains géoglyphes en fonction d’alignements astronomiques.
Ils utilisaient des outils simples comme des bâtons et des cordes pour mesurer et maintenir la précision des lignes et des courbes. Le climat sec et stable de la région a aidé à préserver ces œuvres d’art pendant des siècles.
l’arbre de la civilisation Nazca
les mains de la civilisation Nazca
Bien que la signification exacte des géoglyphes reste un mystère, ils pourraient avoir eu des fonctions rituelles ou religieuses. Devant ces formes géométriques et représentations d’animaux, nous sommes émerveillés par l’ingéniosité des Nazca et leur capacité à laisser une empreinte durable dans le désert péruvien.
le lézard de la civilisation Nazca
En conclusion, bien que les géoglyphes Paracas et Nazca partagent certaines similitudes, ils se distinguent par leur période, leur style et leur contexte culturel. Les Paracas, plus anciens et plus simples, contrastent avec les Nazca, plus récents, complexes et variés. Ces deux ensembles de géoglyphes illustrent de manière impressionnante l’ingéniosité et la créativité des cultures précolombiennes de la côte sud du Pérou.
“Les Maîtres de la Céramique : Voyage au Cœur de la Culture Moche” (vers 100 ap. J.-C. - 800 ap. J.-C.)
Au nord de la côte Péruvienne, nous découvrons le site Moche. Les pyramides du soleil et de la lune en adobe* dominent le paysage. Seule, la pyramide de la lune peut être visitée. L’ensemble constitue un site archéologique grandiose, en dehors des circuits touristiques courus et d’autant plus agréable à visiter avec notre guide ( 10 % des touristes viennent visiter ce site!).
Definition adobe=> L’adobe (briques en d’adobe sur la photo ci-dessous) est un matériau de construction traditionnel composé d’un mélange de terre, d’argile et d’eau, souvent enrichi de paille ou d’autres fibres végétales. Ce mélange est moulé en briques ou en blocs, puis séché au soleil pour durcir.
En observant les peintures et les céramiques réalistes du musée, nous nous sentons transportés dans le temps. Les scènes de guerre, de rituels et de mythologie peintes sur les poteries nous racontent des histoires fascinantes et le reflet de leurs croyances complexes.
Le serpent est un animal qui se déplace à travers différents mondes et permet la communication entre eux
Ci-dessous, la représentation de la divinité des Moche, le Dieu Ai Apaec, souvent représenté avec des traits félins, des crocs et une coiffe élaborée. Ai Apaec est considéré comme le dieu principal des Moches, souvent associé à la fertilité, à la guerre et aux sacrifices humains.
Ci-dessous, des individus representés sur des céramiques qui officiaient lors des cérémonies
À la pyramide de la lune, les rites les plus importants associés à la religion Moche sont accomplis selon le calendrier rituel et intimement axés sur le développement de l’activité agricole tout le long de l’année. Lors des variations climatiques causées par le phénomène El Nino ou des tremblements de terre, des rites, des offrandes et des sacrifices de différentes sortes étaient nécessaires pour calmer la colère des Dieux. Pour les Moche, la meilleur façon de le faire était d’offrir le sang et la vie de leur propre peuple.
Les murs de la pyramide de la lune sont couverts de représentations détaillées et colorées de divinités et de personnages mythologiques. Une figure récurrente est le dieu Ai Apaec.
le dieu Ai Apaec
Les fresques montrent également des animaux sacrés et des symboles cosmologiques, illustrant l’importance de la religion et des croyances mythologiques dans la vie quotidienne des Moches.
La pyramide de la lune est construite comme « les poupées Russe ». Les étages de la pyramide se sont empilés ainsi les uns aux autres sur une très longue période. La pyramide compte 6 étages et mesure 21 mètres de haut, sur une base de 80 mètres sur 60.
Nous trouvons cette visite fasciante et nous sommes heureux d’apprendre par notre guide que ces œuvres d’art continuent d’être étudiées par les archéologues et les historiens pour mieux comprendre cette civilisation Moche et ses contributions à l’histoire précolombienne du Pérou.
“Les Architectes des Andes : L’Héritage des Wari”(vers 500 ap. J.-C. - 1000 ap. J.-C.)
Notre voyage continue vers les Andes centrales Péruvienne, où nous explorons les vestiges de la civilisation Wari sur le site important de Pikillaqta.
En marchant parmi les ruines du site, nous sommes frappés par l’ampleur de leur empire et par leurs systèmes avancés de routes.
Nous imaginons la vie quotidienne des Wari, leur organisation sociale et leurs rituels.
Nous marchons le long des murs de pierre parfaitement alignés, admirant la précision et la robustesse de la construction. Ces murs, construits avec une habileté remarquable, délimitent des quartiers entiers, des maisons et des bâtiments publics.
Ce complexe fortifié de Pikillaqta montre l’influence des Wari sur la région de Cusco avant l’émergence de l’Empire Inca.
“Les Dynasties Chimu : Puissance et Splendeur Pré-Inca”(vers 900 ap. J.-C. - 1470 ap. J.-C.)
Nous poursuivons notre périple vers Chan Chan au centre côtier, l’ancienne capitale de la civilisation Chimu. En 1986, Chan Chan a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en raison de sa valeur universelle exceptionnelle en tant que témoignage de la civilisation Chimu.
Le site archéologique de Chan Chan couvre une superficie d’environ 20 kilomètres carrés (2 000 hectares). C’est la plus grande ville en adobe de l’époque précolombienne en Amérique du Sud. A l’apogée de l’Empire Chimu qui était immense, les archéologues pensent que la cité de Chan Chan abritait plus de 240 000 habitants.
Les Chimus considéraient la lune comme plus puissante que le soleil, car elle apparaissait la nuit et influençait les marées, ce qui était crucial pour leur mode de vie côtier et leur agriculture.
Nous visitons d’abord le musée. Les vitrines regorgent d’artefacts fascinants : céramiques finement décorées, textiles, outils, statuettes et bijoux en or et argent. Chaque objet raconte une histoire unique, révélant le savoir-faire et l’ingéniosité de cette civilisation précolombienne.
Herger s’est inspiré de ces statuettes…
Les statuettes en bois, bien que rares en raison de la dégradation naturelle du matériau, représentent des figures humaines, souvent des prêtres ou des guerriers
statuettes retrouvées sur le site
statuettes reproduites pour l’exposition dans le musée
Après avoir exploré le musée, nous continuons notre visite sur le site archéologique de Chan Chan lui-même. Marcher à travers les vastes ruines et voir de près les murs ornés de reliefs est une expérience incroyable.
la Place de Céremonie Principal
Nous nous promenons dans les palais et les places, imaginant la vie vibrante qui animait cette ville autrefois. En déambulant dans cette immense cité, nous sommes impressionnés par les constructions en adobe.
l’un des nombreux murs de la cité
L’adobe, matériau principal de construction du site, est particulièrement vulnérable à l’érosion due aux intempéries, notamment les pluies intenses et les inondations causées par le phénomène El Niño. Nous sommes contents d’apprendre que pour contrer ces menaces, l’UNESCO, en collaboration avec le gouvernement péruvien et diverses organisations, a mis en place des programmes de conservation et de gestion visant à protéger et à préserver ce site exceptionnel pour les générations futures.
Les frises et les reliefs sculptés dans les murs nous montrent l’habileté artistique des Chimu.
Voici ci-dessous, la Croix andine :
La croix andine, également connue sous le nom de Chakana, est un symbole important dans les cultures andines précolombiennes. Ce symbole a une signification profonde et multiple, associée à la cosmologie, à la spiritualité et à la philosophie andines.
La Chakana est représentée comme une croix carrée avec des bras en escalier. Elle a un carré ou un cercle en son centre.
Pour terminer notre visite du site Chimu, notre guide nous emmene voir le bassin de la Cumbre. les Chimus utilisaient des systèmes d’irrigation sophistiqués pour récolter et gérer l’eau dans la région aride où ils vivaient. Un exemple notable est le bassin de La Cumbre, qui faisait partie d’un vaste réseau de canaux et de réservoirs permettant d’acheminer l’eau depuis les rivières et les sources des Andes vers les zones agricoles de la côte nord du Pérou. Ce réseau était essentiel pour l’agriculture et la survie de la civilisation Chimu dans un environnement où l’eau était une ressource précieuse et rare.
le bassin de la Cumbre maintenu artificiellement sans eau pour protéger les batiments
Nous adorons cette immersion dans l’histoire précolombienne. Cette visite guidée révele la grandeur de cette civilisation ancienne très mal connue des touristes. Un coup de coeur pour nous deux!
“Cité Dorée et Chemin Royal : Les Incas Révélés” (vers 1200 ap. J.-C. - 1572 ap. J.-C.)
Connaisez-vous “Les Mystérieuses Cités d’Or”? C’etait une série télévisée…La série est inspirée par les légendes des cités d’or et les histoires des conquistadors espagnols. Sachez que l’or, ce métal précieux n’avait nulle valeur marchande en terres incas : la « sueur du soleil », voilà comment était considéré l’or [à l’heure où la monnaie était frappée en or en Europe]. Fruit de l’astre solaire, il avait une véritable valeur sacrée. Au cœur du rite religieux, ce métal cultuel était utilisé pour recouvrir des statues d’or, fabriqué de la vaisselle rituelle et milles autres objets voués à la vénération du dieu-soleil. L’or des Incas demeure un symbole de leur grande civilisation, de leur richesse et de leurs compétences artistiques, tout en étant un élément clé de leur interaction tragique avec les conquérants européens, pilleurs des trésors incas.
Maintenant, laissez-vous guider vers les nombreux sites archéologiques les plus importants à nos yeux.
“Sacsayhuamán : À la Rencontre des Murailles Inca”
Nous atteignons Cuzco au Pérou, l’ancienne capitale des Incas. Au-dessus de Cuzco, perchée à 3700 mètres d’altitude, nous explorons la célèbre forteresse défensive inca de Sacsayhuamán (Ce site a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO) avec ses impressionnantes murailles blocs de pierre, certains pesant plus de 100 tonnes, parfaitement ajustés, résistant aux séismes fréquents dans la région.
Pour appréhender cette visite du site, je vous invite à aller regarder la video suivante sur le lien ci-dessous : cliquer içi
Bien que le site archéologique de Sacsayhuamán soit assez vaste, il ne reste seulement que 20% des constructions d’origine.
Le site est composé de trois zones différentes, la plus remarquable étant celle qui comprend des fortifications en zigzags sur trois niveaux. Elles représenteraient les dents d’un puma. Les blocs sont colossaux, le plus haut mesurant 9 mètres de haut et pesant près de 350 tonnes.
cette place sacré où les Incas célébraient leurs rituels et leurs fêtes solennelles. Nous imaginons les cérémonies religieuse en l’honneur du dieu soleil, « ’Inti », célébrant le solstice d’hiver avec des danses et des sacrifices humains, notamment le rituel de Capacocha où des enfants étaient sacrifiés pour honorer Inti
Voici le rocher “Rodadero” : Une formation rocheuse naturelle, lisse et inclinée, qui ressemble à un toboggan. Les Incas utilisaient probablement cet espace pour des cérémonies ou des activités récréatives.
Cette zone semi-circulaire, ci-dessous, était utilisée pour des rassemblements et des cérémonies publiques. Les vestiges de l’amphithéâtre montrent l’importance sociale et religieuse du site.
Ci-dessous, le vestige de Muyucmarca, était une tour circulaire située dans la partie centrale de Sacsayhuamán. Les trois tours de Sacsayhuamán (Muyucmarca, Paucamarca, et Sallaqmarca) servaient de postes d’observation, de défense, et probablement aussi de réservoirs d’eau.
Les vues panoramiques sur la vallée de Cuzco et les montagnes environnantes sont à couper le souffle, renforçant notre admiration pour la vision stratégique des anciens bâtisseurs.
“Exploration de Moray : Les Terrasses Circulaires de l’Empire Inca”
Encore une belle étape lors de notre visite sur le site de Moray dans la vallée sacrée prés de Cusco. C’est un site archéologique fascinant connu pour ses terrasses circulaires.
Ces terrasses, disposées en cercles concentriques, créent une série de microclimats qui permettaient aux Incas d’expérimenter la culture de différentes plantes à diverses altitudes.
En nous promenant dans les cercles de Moray, nous sommes émerveillés par l’ingéniosité et la vision scientifique des Incas. On nous explique comment chaque niveau de terrasse représentait une différence de température et d’humidité, permettant de simuler des conditions de croissance variées. Cela témoignait de la profonde compréhension des Incas pour l’agriculture et l’écologie.
“Pisac : Entre Ciel et Terre, au Cœur des Mystères Incas”
Pisac occupait une position stratégique permettant de contrôler l’accès à la vallée. Les Incas utilisaient cette position pour surveiller les routes menant à Cusco, la capitale de l’empire, et pour défendre la région contre d’éventuels envahisseurs. Les tours carrées et les murs de fortification présents sur le site renforcent cette fonction défensive.
Les murs de pierre rougeâtre se dressent fièrement devant nous, témoins silencieux du passé tumultueux de cette région. En explorant ses cours intérieures et ses passages étroits, nous ressentons l’atmosphère militaire qui régnait ici autrefois.
Du sommet, la vue panoramique sur la vallée sacrée de Cusco nous coupe le souffle, nous rappelant la stratégie militaire et l’ingéniosité architecturale des Incas.
les Plateformes servaient de terrasses agricoles pour cultiver des cultures telles que le maïs ou les pommes de terre, même à des altitudes élevées où les conditions climatiques étaient plus rigoureuses.
Les tours de Pisac faisaient partie de son système défensif. Elles offraient des points de vue stratégiques pour surveiller les alentours et prévenir des attaques.
“Machu Picchu : Le Trésor Caché des Incas”
Le clou de nos visites de la civilisation incas est sans doute le Machu Picchu.
Je vous invite à aller regarder la video suivante sur le lien ci-dessous : cliquer içi
En arrivant après une randonnée de 2h à Aguas Calientes, la petite ville au pied du Machu Picchu, nous sommes impatients de visiter le site.
Un court trajet en bus nous emmène jusqu’à l’entrée du site. À notre arrivée, la première vue de cette citadelle majestueuse nous laisse sans voix. Les terrasses en pierre, les temples sacrés, et les habitations nous transportent dans le temps, à l’époque de l’empire Inca.
Nous commençons notre visite par l’entrée principale, en suivant les sentiers bien balisés. Un chemin sinueux nous mène vers une merveille d’ingénierie ancienne : le pont suspendu inca.
Sur ce site chaque tournant révèle des panoramas encore plus impressionnants. Nous nous arrêtons fréquemment pour prendre des photos et nous imprégner de l’atmosphère unique du lieu.
La Guide nous raconte l’histoire fascinante de ce site, découvert par l’explorateur Hiram Bingham en 1911.
Nous arrivons à la porte principale du Machu Picchu, le cœur battant d’excitation. Devant nous se dévoile l’imposante cité inca, entourée de montagnes majestueuses. Nous avançons lentement, absorbant chaque détail de cette merveille architecturale et historique. Le soleil brille, illuminant les pierres anciennes, et nous nous sentons transportés dans le temps.
Porte principale du Machu picchu
Nous nous dirigeons vers le Temple du Soleil ( photos ci-dessous), émerveillés par la précision des constructions incas. En entrant, nous remarquons les pierres finement taillées et la lumière qui pénètre par les fenêtres sacrées, créant une ambiance mystique. Nous faisons le tour, observant les détails architecturaux et les vestiges d’anciens rituels. La vue panoramique sur la vallée en contrebas nous laisse sans voix, renforçant notre admiration pour ce lieu sacré.
Nous continuons notre visite et arrivons à la Salle des Miroirs d’eau. Ici, deux bassins devraient réfléchir parfaitement le ciel, malheureusement il n’y a pas d’eau aujourd’hui pour permettre de voir les reflets des nuages et des montagnes environnantes.
Nous atteignons la Place centrale, un vaste espace ouvert où autrefois les Incas se rassemblaient pour des cérémonies et des marchés. De là, nous contemplons aussi les Résidences royales. Les murs de pierre parfaitement ajustés et les vues imprenables sur les montagnes environnantes témoignent du raffinement de la vie royale inca.
Nous avançons ensuite vers le Temple Principal, centre spirituel et architectural du Machu Picchu. Les niches et les autels sont parfaitement alignés avec les astres, montrant la profonde connaissance astronomique des Incas.
le rocher sacré, servait probablement à des rituels religieux et astronomiques importants pour les Incas. Sa forme imposante et sa signification spirituelle nous intriguent. Nous apprenons qu’il était vénéré comme un lien direct avec les esprits de la montagne et du cosmos.
Nous nous rendons ensuite au Temple des Trois Fenêtres, un autre joyau architectural du Machu Picchu. Les trois grandes fenêtres encadrent magnifiquement le paysage environnant, offrant une vue spectaculaire sur les montagnes sacrées et la vallée en contrebas.
Nous explorons ensuite le secteur agricole du Machu Picchu, fascinés par les terrasses en gradins qui s’étendent le long des pentes des montagnes. Ces terrasses ingénieusement construites servaient à la fois de système agricole sophistiqué et de protection contre l’érosion. Nous découvrons les cultures qui étaient autrefois cultivées ici, comme les pommes de terre et le maïs, essentielles à la subsistance de la cité inca.
Dans ce même secteur agricol, nous observons les granges royales avec des toits en pignons et en croupe.
Nous arrivons finalement à la Source d’Eau Sacrée, un lieu où l’eau pure jaillit des montagnes environnantes, capturant l’essence même de la vie pour les Incas. Nous nous approchons avec respect de cette fontaine qui était autrefois utilisée lors de cérémonies rituelles et comme source vitale pour la communauté.
La source d’eau sacrée
Cette visite du Machu Picchu restera gravée dans nos mémoires comme une expérience inoubliable, pleine de découvertes et de moments de contemplation. Nous quittons ce lieu sacré avec une meilleure compréhension de l’histoire inca et une profonde appréciation pour la beauté intemporelle de ce site incroyable.
“Le chemin des Inca : Un Voyage à travers les Andes entre l’Argentine et l’Equateur”
En plus des sites archéologiques Péruviens, notre voyage sur le chemin des Incas, nous guide aussi à travers des sites impressionnants en Argentine et en Équateur. Notre première escale en Argentine est au Puente del Inca, une formation géologique spectaculaire où un pont naturel en roche surplombe majestueusement la rivière. Ce lieu sacré était vénéré par les Incas pour ses eaux thermales, croyant en leurs pouvoirs curatifs et spirituels.
Ensuite, notre périple nous conduit à El Shincal, également en Argentine, un site archéologique captivant qui fut jadis une ville inca prospère. Sur les photos ci-dessous, nous pouvons voir des escaliers construits par les Incas pour accéder aux collines. Il mesure 25 mètres de haut. Sur ces collines, des plateformes aménagées sont construites pour réaliser les activités religieuses associées au culte solaire.
Sur les photos ci-dessous, nous pouvons voir une construction qui remplissait de multiples fonctions : hébergement, atelier et dépôt, réalisation de fêtes et espace pour prendre des d décisions à caractère politico-administratif.
Continuant notre voyage, et après avoir visité les sites archeologiques au Pérou ( voir plus haut) nous atteignons Ingapirca (le «mur Inca»en langue Quechua), en Équateur, le site inca le plus significatif du pays.
Ici, nous contemplons les ruines d’un complexe cérémoniel et astronomique, comprenant un temple du Soleil dédié à Inti. Les murs de pierre parfaitement ajustés et les structures solaires témoignent de nouveau de l’ingéniosité architecturale des Incas et de leur profonde connexion avec le cosmos. En effet, sur ce site, le temple du soleil est ovale et non carré comme dans certains autres sites.
La forme ovale du temple du soleil à Ingapirca était probablement conçue pour des raisons astronomiques et rituelles spécifiques liées à l’observation et à la vénération du soleil. Elle permettait probablement de mieux aligner les rayons du soleil à des moments cruciaux de l’année, facilitant ainsi les pratiques religieuses et cérémonielles des Incas associées à Inti, leur dieu soleil.
Nous empruntons le sentier d’intihuyco proche du site pour admirer quelques vestiges comme le visage du soleil ( cara del sol)
Ou bien encore le visage de l’inca ( cara del Inca)
Voyez-vous le visage?
Notre voyage à travers les civilisations précolombiennes d’Amérique du Sud nous a offert une aventure inoubliable. Nous repartons avec une compréhension enrichie et un profond respect pour ces cultures qui ont façonné l’histoire du Pérou mais plus largement toute l’Amérique du sud.
A suivre, les Iles Galapagos…
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