San Cristobal de las Casas : Entre Traditions Mayas et douceur du Chiapas

Nous arrivons à San Cristóbal de las Casas, nichée au cœur des montagnes verdoyantes du Chiapas.

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Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’atmosphère unique de cette ville coloniale. Les rues pavées, bordées de maisons colorées et de balcons fleuris, nous invitent à flâner et à découvrir chaque recoin. Il fait frais ici, bien plus qu’ailleurs au Mexique, et nous apprécions ce climat agréable alors que nous l’explorons.

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Nous commençons par l’église de Santo Domingo qui attire particulièrement notre attention. Sa façade baroque, richement sculptée, est une œuvre d’art en soi. Nous entrons pour découvrir un intérieur paisible, chargé d’histoire et de spiritualité.

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En continuant notre exploration, nous faisons une halte dans une chocolaterie locale. Le Chiapas est une terre riche en cacao, et ici, le chocolat est bien plus qu’une simple gourmandise : c’est un héritage culturel. Nous dégustons un chocolat chaud préparé à la manière traditionnelle, avec des épices comme la cannelle et une touche de vanille. L’arôme et la saveur sont envoûtants, et chaque gorgée nous transporte dans l’histoire millénaire de cette région. Nous goûtons aussi du chocolat sous d’autres formes : noir, sucré ou agrémenté de piments. C’est un véritable voyage sensoriel.

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Plus tard, nous montons jusqu’à l’église de San Cristóbal, perchée sur une colline. La vue sur la ville depuis le sommet est à couper le souffle. Les toits rouges et les montagnes environnantes se déploient sous nos yeux, offrant un paysage à la fois apaisant et majestueux.

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Nous découvrons également les communautés indigènes voisines, comme San Juan Chamula et Zinacantán. Ici, la culture maya est encore vivante, avec ses rituels uniques et ses coutumes fascinantes :

Village de San Juan de Chamula

Au cœur des montagnes verdoyantes du Chiapas au Mexique, le village de San Juan de Chamula nous semble étrangement familier. Il y a 25 ans, nous avions découvert ce lieu fascinant, et depuis, son souvenir nous habite. Aujourd’hui, nous revenons, portés par l’envie de ressentir à nouveau cette émotion si particulière, ce mélange d’émerveillement et de respect.

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En arrivant sur la place centrale, nous reconnaissons immédiatement l’église, immaculée, avec sa façade blanche ornée de bleu et de vert. Rien n’a changé. Pourtant, à mesure que nous approchons, une certaine appréhension monte : les souvenirs que nous gardons sont si intenses… serons-nous à nouveau saisis de la même manière ?

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Dès que nous franchissons le seuil, l’atmosphère si singulière nous enveloppe. Il n’y a ni bancs ni autels traditionnels. À la place, le sol est tapissé d’aiguilles de pin qui crissent doucement sous nos pas. Partout, des bougies scintillent, des centaines, leurs flammes dansantes projetant des ombres mouvantes sur les murs. L’odeur du copal, cette résine brûlée, emplit l’air d’un parfum dense et envoûtant. Des familles et des guérisseurs tzotzils sont agenouillés devant des rangées de bougies. Ils murmurent des prières dans leur langue ancestrale, récitent des chants ou accomplissent des gestes rituels. Nous restons immobiles, fascinés par cette spiritualité si éloignée de tout ce que nous connaissons. Nous savons qu’il est strictement interdit de prendre des photos à l’intérieur de l’église. Cette interdiction ne nous gêne pas : elle renforce même l’aura de mystère qui entoure ce lieu. Chaque image doit se graver dans la mémoire, non dans un appareil. Le respect de cette règle nous pousse à observer encore plus attentivement, à vivre pleinement cet instant sacré. Puis, nous assistons à une scène à la fois bouleversante et hypnotisante : un sacrifice de volaille. Au centre d’un petit groupe, un guérisseur tient un poulet avec précaution. Après des incantations et des gestes précis, l’animal est sacrifié en lui tordant le coup comme une offrande destinée aux esprits et aux forces divines. Ce moment, empreint de solennité, nous transporte au-delà de nos repères. Autour de nous, les statues des saints, habillées de tissus colorés, semblent observer la scène, témoins silencieux de cette foi syncrétique qui mêle catholicisme et croyances préhispaniques. Nous sommes submergés par une émotion profonde, la même que celle ressentie il y a 25 ans : un mélange de fascination et d’humilité devant ces traditions si vivantes, si puissantes. Lorsque nous sortons de l’église, le parfum du copal reste imprégné dans nos vêtements. Le crissement des aiguilles de pin sous nos pas nous accompagne encore. Nous savons que nous venons de revivre une expérience rare, un véritable voyage entre deux mondes, où le sacré et l’humain se rencontrent sans frontière.

Les photos ci dessous de l’intérieure de l’église proviennent d’internet.

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A Zinacantán

A Zinacantán, petit village niché dans les montagnes du Chiapas, à quelques kilomètres de San Juan de Chamula, nous visitons l’église principale, dédiée à San Lorenzo, qui se dresse au cœur du village. Elle est à la fois modeste et majestueuse, avec sa façade blanche (style colonial espagnol ).

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En entrant dans l’église, nous constatons que les murs sont ornés de fleurs fraîches aux couleurs éclatantes, une tradition chère aux habitants de Zinacantán, connus pour leurs talents de fleuristes et tisserands. Tout autour, on entend des murmures de prières.

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Comme pour l’église de Chamula, les habitants pratiquent un syncrétisme religieux fascinant : un mélange de catholicisme et de rites mayas. Dans cette église, des offrandes sont faites aux animaux sacrés comme le Jaguars, le taureaux, voir même l’éléphant. J’ai pris des photos en croyant que c’était autorisé… Oups, c’était interdit! J’ai demandé pardon en faisant une petite prière à nos saints…

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Nous savons que San Cristóbal et ses environs resteront gravés dans nos mémoires comme un mélange parfait de culture, de nature et d’authenticité.

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Nous partons vers San Agustin , les plages du pacifique…

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Laurence & Manu font le tour du monde en 4x4 aménagé. Ils réalisent le tour du monde en 2024 et dure 3 ans.

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