Un voyage au cœur des trésors de la région d'Oaxaca
Nous explorons Oaxaca, une ville pleine de charme et ses environs.
Notre première étape est le Musée des Cultures de Oaxaca, situé dans l’ancien couvent de Santo Domingo.
Dès que nous entrons, nous sommes frappés par la beauté des lieux : des arches majestueuses, des couloirs lumineux et des jardins paisibles.
Ce musée nous plonge dans l’histoire fascinante de la région, depuis les civilisations zapotèque (prochain post sur le site de Monte Alban à venir) jusqu’à l’époque coloniale. Les vitrines regorgent d’objets incroyables : des bijoux en or trouvés à Monte Albán, des poteries finement décorées, et des textiles traditionnels qui témoignent du savoir-faire artisanal d’Oaxaca. Nous restons particulièrement émerveillés devant le trésor de la tombe 7 de Monte Albán, site archéologique que nous allons visiter dans quelques jours) un chef-d’œuvre d’orfèvrerie préhispanique.
Le Musée des Cultures de Oaxaca retrace aussi l’histoire de la production de cochenille dans la région, mettant en lumière son importance économique et culturelle à travers les siècles : La cochenille, un insecte parasite du nopal (figuier de Barbarie), a été largement utilisée par les cultures préhispaniques du Mexique, notamment les Aztèques et les Mixtèques, pour produire une teinture rouge vif, très prisée pour les textiles et les codex. Après la conquête espagnole, la cochenille est devenue l’un des principaux produits d’exportation de la Nouvelle-Espagne, rivalisant avec l’or et l’argent en termes de valeur. Oaxaca, grâce à son climat propice à la culture du nopal, est restée un centre majeur de production. Aujourd’hui, la cochenille est encore utilisée dans l’industrie alimentaire et cosmétique comme colorant naturel.
De même, nous avons apprécié de découvrir l’artiste Manuel Jiménez et son exposition temporaire.
En effet, le musée met en lumière l’œuvre de ce célèbre sculpteur et artiste mexicain, originaire d’Oaxaca. Jiménez est considéré comme l’un des pionniers de l’art des « alebrijes », ces figurines fantastiques en bois sculpté et peint, devenues emblématiques de l’artisanat oaxaqueen.
L’exposition présente une sélection de ses créations, allant des premières pièces aux œuvres plus complexes, reflétant son style unique et son imagination débordante. Elle explore également son influence sur les générations suivantes d’artisans et son rôle dans la transformation des « alebrijes » en symbole culturel et touristique du Mexique.
Une immersion fascinante dans l’univers coloré et onirique de cet artiste visionnaire.
En sortant du musée, nous faisons une pause sur le parvis. Nous admirons l’église Santo Domingo de Guzmán, juste à côté. Ses murs ornés de dorures scintillent sous la lumière, et nous nous sentons tout petits sous ses plafonds richement décorés.
Ensuite, nous nous rendons à la cathédrale de Notre-Dame de l’Assomption, située sur la place centrale, le Zócalo. L’atmosphère y est différente, plus animée. Nous admirons la façade en pierre verte, typique de la région, avant d’entrer pour découvrir l’intérieur apaisant, avec ses autels ornés et ses vitraux colorés.
Enfin, nous plongeons dans la vie quotidienne d’Oaxaca en visitant le Mercado Benito Juárez, un véritable paradis pour les sens. Les étals débordent de couleurs, de parfums et de saveurs.
Cette journée nous rappelle à quel point cette ville est un trésor culturel, où chaque coin de rue raconte une histoire.
l’arbre à El Tule
Le lendemain, nous partons à la découverte de l’arbre à El Tule, situé près de Oaxaca. Il est un événement marquant de l’histoire naturelle et culturelle de la région..
Cet arbre, un cyprès de Montézuma (Taxodium mucronatum), est considéré comme l’un des plus vieux et des plus grands arbres du monde, avec un âge estimé à plus de 1 500 ans et un tronc d’une circonférence impressionnante.
Pour les peuples préhispaniques, il revêtait une signification sacrée, souvent associé à des légendes et à des rituels.
Une célébration de la nature et du patrimoine local.
Découverte des cascades pétrifiées de Hierve el Agua
La découverte des cascades pétrifiées de Hierve el Agua, près de Oaxaca, est un phénomène naturel fascinant qui remonte à des millénaires.
Ces formations rocheuses, ressemblant à des cascades gelées, sont en réalité le résultat de l’écoulement d’eau riche en minéraux sur les falaises, créant des dépôts de carbonate de calcium qui se solidifient avec le temps.
Pour les anciennes cultures zapotèques, ce site revêtait une importance spirituelle et était utilisé pour des rituels et des bains curatifs.
Aujourd’hui, Hierve el Agua est un site touristique majeur, offrant des paysages spectaculaires et des piscines naturelles.
Nous partons vers le Mont Alban…
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